Je rêverais qu'Alain Juppé et Michel Rocard acceptent de le présider à nouveau. Je souhaite, en tout cas, que le principe d'une coprésidence soit maintenu, et que les personnalités retenues appartiennent l'une à la majorité, l'autre à l'opposition. Je sais que c'est également le voeu du Gouvernement et du Président de la République.
Les nouveaux coprésidents devront avoir une légitimité comparable à celle de leurs prédécesseurs, qu'ils tireront non plus de leur qualité de fondateurs, mais de leurs compétences économiques et de leur dimension d'hommes d'État. Un tel choix confirmerait utilement la continuité du Commissariat général à l'investissement, face à ceux, trop nombreux, qui pensent que la spécificité du programme des investissements d'avenir a disparu. Je n'ai pourtant pas été nommé dans cet esprit.