Gardez-vous l'espoir d'un retour des anciens premiers ministres ? Leur démission constitue malgré tout une rupture symbolique qui ne manque pas de nous chagriner. Vos deux prédécesseurs, René Ricol et Louis Gallois, pouvaient avantageusement adosser leur action au comité de surveillance, dans la mesure où ses présidents incarnaient, en quelque sorte, le rapport Juppé-Rocard de 2009, à l'origine même de la création du CGI et du positionnement de son action dans le cadre d'une vision stratégique pour la France à moyen et long terme, affranchie des alternances politiques et de leur calendrier.