Intervention de Louis Schweizter

Réunion du 11 juin 2014 à 17h00
Mission d'évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale

Louis Schweizter :

Je ne puis que vous donner une opinion personnelle qui n'est pas celle d'un expert et n'engage en rien le Commissariat général. J'ai le sentiment que le choix entre ces deux options suit un mouvement de balancier : on en expérimente une, on en constate les défauts, puis on l'abandonne pour aller vers l'autre, dont on constatera les défauts, et ainsi de suite.

Pour ma part, je considère que tout système de recherche doit comporter des parties libres et des parties sur projet. Il serait, à mon sens, déraisonnable de faire prédominer les unes sur les autres. Aujourd'hui, – je mets à part la recherche appliquée, où, bien sûr, le projet prime forcément –, il me semble que le financement sur projet est privilégié peut-être un peu à l'excès. Il est vrai que lorsque les financements privés sont sollicités, il est plus facile de mettre en avant un projet qu'une participation à des dépenses générales ; un financeur préférera associer son nom et son argent à un projet précis et identifiable plutôt que de se dire contributeur au travail général de tel ou tel organisme. Il serait sans doute préférable – mais c'est difficile – de maintenir un équilibre entre les deux types de financement. Cela dit, il s'agit là d'une opinion personnelle que je n'ai jamais exprimée au sein du Commissariat général.

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