Je tiens à remercier l'ensemble des collègues pour l'honneur qu'ils me font en me confiant cette fonction.
Je crois que la réforme, voulue par l'ancien Président de la République Nicolas Sarkozy, qui a consisté à confier la présidence de la commission des Finances à un membre de l'opposition est une indiscutable avancée.
Ces cinq dernières nous ont tous convaincus de l'intérêt de cette réforme ; les présidences de MM. Didier Migaud puis Jérôme Cahuzac ont autorisé d'excellents débats et permis d'amender substantiellement – les ministres sortants, qui siègent en nombre parmi nous, ne me démentiront pas – les dispositifs présentés par le Gouvernement. Je rappellerai simplement les avancées obtenues avec nos collègues Marc Laffineur, sur la suppression de la taxe professionnelle, ou Alain Claeys, sur la réforme du crédit d'impôt recherche.
Je m'efforcerai, au cours de l'année qui vient, de conserver à nos débats leur qualité car je suis convaincu que, dans le contexte économique difficile que nous connaissons, les travaux de la commission des Finances doivent être guidés par le souci de l'intérêt général.
Nous en venons à l'élection du rapporteur général de notre commission. J'ai été saisi de la candidature de M. Christian Eckert. Y a-t-il d'autres candidats ?
En l'absence d'autre candidature, il n'y a pas lieu d'organiser un scrutin et je proclame M. Christian Eckert élu.