Vous avez essayé de les tourner en dérision, madame Pécresse, mais 1,1 milliard d’euros en faveur de ceux qui sont au seuil d’imposition de l’impôt sur le revenu, je ne pense pas que cela soit anecdotique.
Il y a aussi des mesures budgétaires. À ce propos, je voudrais corriger une deuxième erreur, qui a été commise par vous-même et par M. Carrez. Lorsque vous dites que nous profitons du fait que la charge de la dette est inférieure de 1,8 milliard aux prévisions, c’est vrai, mais nous n’inscrivons pas cette somme comme une économie : elle n’est pas comptée dans les 4 milliards d’économies que nous avons présentées, monsieur le président de la commission. Vous êtes suffisamment informé de ces éléments pour ne pas commettre cette erreur, qui a été réitérée par Mme Pécresse.
Pardon, mes chers collègues, mais quelle est cette idée selon laquelle nous entrerions dans l’histoire parce que nous serions les premiers à franchir le seuil des 100 % de PIB pour la dette publique ? Quand un vase déborde, est-ce à cause de la dernière goutte qui y a été versée ?