Il y a quelque chose d’assez fascinant chez vous, madame Pécresse, c’est que vous ne semblez jamais habitée par le doute. Les responsabilités que vous avez exercées devraient pourtant vous inciter à un peu plus d’humilité. Il est toujours très difficile de s’entendre dire par ceux qui ont laissé filer la dette et les déficits qu’on n’en fait pas assez pour lutter contre la dette et les déficits. La vérité, c’est que la France est entrée dans la crise avec des finances publiques dégradées, des entreprises affaiblies et un taux de chômage élevé. Et c’est pour cela qu’elle a des difficultés à sortir de la crise. C’est ce qui nous différencie de l’Allemagne, qui avait fait un certain nombre de réformes avant la crise.