C’est celle-là, la difficulté à laquelle nous sommes confrontés. Au moment où s’ouvre ce débat, la question que nous devons nous poser – et Mme Rabault a eu raison de la poser comme elle l’a fait –, c’est de savoir si l’équilibre qui nous est proposé par le Gouvernement à travers le pacte de responsabilité, entre la réduction de la dépense publique, le soutien à la demande et la réduction des déficits, est le bon. Or, le projet qui nous est proposé permettra à la fois d’agir fortement sur la croissance et sur l’emploi, et de continuer dans la voie qu’ont suivie ce Gouvernement et cette majorité depuis 2012, à savoir celle du sérieux budgétaire.
Les évaluations que propose Mme Rabault dans son rapport montrent d’ailleurs que le nombre d’emplois qui seront créés, à la fois par les mesures en direction des entreprises contenues dans le PLFR et le PLFRSS, et par le CICE, devrait être très largement supérieur au nombre de suppressions d’emplois qui pourraient être liées aux réductions de dépenses. Il faut, cela étant dit, se méfier de ces évaluations, d’effets multiplicateurs un peu mécaniques, car les choses dépendront aussi de la manière dont on procédera à la réduction de la dépense.
On nous dit que nous n’en faisons pas assez et qu’il faudrait aller plus loin, notamment dans la réduction de la dépense publique,…