Je fais mienne cette intervention et je m'attriste, monsieur l'ambassadeur, de la tonalité de votre résumé de la situation au Proche-Orient, en Israël et en Palestine – d'autant que, la ville de Grenoble qui m'est chère étant jumelée avec Rehovot et Bethléem, je me suis rendu en Israël et dans les territoires palestiniens. Si, par votre voix, l'État d'Israël ne donne pas le moindre espoir qu'une solution soit possible, il n'y a aucune chance de parvenir à un accord de paix. À la différence des pays, les villes ne se font pas la guerre. Pourtant, on ne parle jamais des rapprochements entre les peuples permis par la coopération décentralisée. Le plus positif de ce que j'ai vu lors de mon voyage, c'est le Technion, l'Institut israélien de technologie, université publique de recherche située à Haïfa, vecteur de nombreux transferts de technologie ; pourquoi n'en parlez-vous jamais ? Pourquoi ne pas valoriser ces atouts ?