Non, cela va bien se passer.
Monsieur le ministre, vous avez tout à l'heure tendu la main au rapporteur pour qu'il soit associé à la commission du SNIT. Cela ne me choque pas et me paraît au contraire plein de bon sens, mais cela va encore en rajouter sur le fait que la majorité des rapporteurs sont issus de la majorité – c'est bien normal – et qu'il n'y a aucun député de l'UMP dans cette commission. Le bon sens voudrait que vous y associiez les députés UMP.
Le budget de la mission « Écologie, développement et aménagement durables » que nous examinons aujourd'hui reflète clairement la place que le Gouvernement compte attribuer – nous espérons que cela changera d'ici la fin de la législature – à l'écologie et à l'aménagement du territoire. Relégué au dixième rang protocolaire au sein de la hiérarchie du Gouvernement, le ministère de l'écologie a connu des premières heures tourmentées, suite au couac des forages de Guyane, première grande décision en matière environnementale. Le ton était donné. Dès le début du quinquennat, le Gouvernement a envoyé un très mauvais signal envers la biodiversité et l'aménagement du territoire. Il est loin, le temps où notre majorité créait un grand ministère régalien et transversal doté d'une influence importante et de crédits lui permettant de mettre en oeuvre les avancées prévues dans le Grenelle de l'environnement !