S'il est en ce moment beaucoup question de compétitivité – une nouveauté à gauche ! –, chacun pourra s'accorder à reconnaître que la qualité et la disponibilité des infrastructures de transport en sont une condition incontournable.
Comme en la matière il faut s'inscrire dans la durée, c'est en marathonien que l'État se doit d'aborder la politique des transports.
Monsieur le ministre, notez que je vais parler en bien : je vois avec intérêt que pour l'essentiel les arbitrages de la précédente majorité ont été reconduits dans le projet de loi de finances pour 2013. Il en va ainsi pour l'action « Infrastructures de transports collectifs et ferroviaires » afin de poursuivre l'ambitieux programme de rénovation du réseau ferré français ou pour le soutien financier que l'État apporte à l'Agence de financement des infrastructures de transport de France.
M. Rodet n'étant pas allé au bout de son propos, permettez-moi de souligner que vous récoltez les premiers fruits du travail des parlementaires de la précédente législature qui ont voté le principe de l'écotaxe poids lourds, ce qui vous permet d'économiser 300 millions d'euros de transfert à l'AFITF.