Ce n'est pas un budget des annonces impossibles mais au contraire un budget enfin sincère, un budget d'impulsion. Preuve en est qu'au moment où bon nombre essaient d'accréditer l'idée que tout serait arrêté, que les chantiers cesseraient les uns après les autres, nous avons engagé, poursuivi les quatre lignes à grande vitesse. Nous avons relancé la fameuse L2 – un serpent de mer ! –, abandonnée depuis plus de dix ans à Marseille. Nous avons lancé le contournement Nîmes-Montpellier.
Notre politique, écoutez bien, consiste à rendre faisable ce qui ne l'était pas, à rebâtir ce qui demande à l'être, à mobiliser les financements nécessaires aux grands projets, notamment quand ils ne l'ont pas été. Je reviens, cher Jean-Jacques Cottel, cher Alain Gest, sur le canal Seine-Nord. Quelle opposition ! Comme Delphine Batho, parfois je ne parviens pas à comprendre les parlementaires de l'opposition. Ils répètent qu'il n'y a pas de problème de financement pour le canal Seine-Nord et, dans le même temps, ils nous incitent à chercher des financements européens puisqu'ils n'existent pas. Je rappelle simplement qu'il s'agit d'un engagement du précédent gouvernement, engagement bien tardif puisqu'il a fallu attendre une déclaration présidentielle en 2011…