Il n'y a rien de violent à demander un rapport au Gouvernement dans deux ans, monsieur Philippe Plisson. Nous souhaitons seulement étayer notre réflexion. Les chasseurs ont d'autant plus intérêt à s'inclure dans ce grand dispositif qu'ils ont déjà des missions en matière de biodiversité. Sans rien changer aux activités de chasse, ce rapprochement apporterait beaucoup à la protection de la biodiversité ordinaire et terrestre. Je ne crois pas que nous rouvrions un débat difficile, tant il est évident que les chasseurs participent aujourd'hui à cette protection. Qui plus est, nous permettrions à l'Agence de marcher sur ses deux pieds : la biodiversité maritime et aquatique d'une part, la biodiversité terrestre d'autre part. En l'espace de deux ans, il se pourrait que le Gouvernement constate que c'est indispensable !