Je souhaite répondre à ces quelques arguments.
Je n'ignore rien, monsieur Saddier, du processus qui a conduit à commettre l'erreur de n'intégrer que le CO2 dans le bonus-malus. Même si j'avais salué à l'époque ce type de dispositif, c'était une erreur de ne pas avoir pris en compte les particules fines : cela a contribué à accélérer un mouvement dangereux pour la santé.
Je ne conteste pas non plus le fait que les particules ne sont pas dues qu'aux véhicules diesel. Mais dans les zones où existent des problèmes sanitaires, c'est le cas ! Les organismes qui surveillent la qualité de l'air ont confirmé la responsabilité du véhicule diesel dans les zones où existent des problèmes de santé publique. C'est notamment le cas à Paris, la France risquant justement d'être condamnée pour la mauvaise qualité de l'air dans cette ville.