L'exposé sommaire de l'amendement évoque une économie de l'ordre de plusieurs milliards d'euros. Je vous rappelle, chers collègues de l'opposition, que vous n'étiez pas non plus extrêmement à l'aise pour appliquer la convergence tarifaire puisqu'elle n'a cessé d'être repoussée jusqu'en 2018.
Vous parlez de grave erreur économique. Je crois que sur ce sujet il existe un vrai clivage entre la droite et la gauche. Pour vous, le monde hospitalier obéit à une logique purement économique, or l'hôpital public c'est aussi la formation, la recherche, l'accueil de tous les malades, les urgences ouvertes vingt-quatre heures sur vingt-quatre, même si certains établissements privés ont vocation à servir le public. Il ne s'agit pas d'opposer ces deux secteurs, mais de reconnaître les missions particulières de l'hôpital public.
Nous, nous allons plus loin que la suppression de la convergence tarifaire puisque nous restaurons le service public hospitalier plein et entier, ainsi que l'a annoncé la ministre de la santé. Vous ne trouverez pas grand-monde sur nos bancs pour voter cet amendement.