Je suis d'accord avec le constat, notamment en ce qui concerne les aires marines protégées. Ces dernières années, par manque de moyens, l'agence compétente a plutôt consacré son énergie à la gestion et a de facto abandonné tout un pan de recueil de données en se contentant, en particulier outre-mer, de campagnes d'évaluation aériennes qui sont loin d'être l'équivalent d'un travail exhaustif d'identification des espèces.
La recherche de cette connaissance ne se confond pas ici avec la recherche scientifique proprement dite, mais elle est consubstantielle à la gestion. Dresser des inventaires, savoir ce que l'on a à protéger, me paraît la base de la démarche scientifique.