La biopiraterie ne fait l'objet d'aucune définition dans le texte – le terme n'y apparaît même pas expressément. Il est pourtant fondamental que la lutte contre la biopiraterie soit inscrite formellement dans le droit pour mettre fin à un vide juridique. Comme cela a été rappelé lors des premières rencontres internationales contre la biopiraterie, qui se sont tenues en juin 2009 à Paris, s'engager dans ce combat, c'est contribuer à préserver la diversité biologique et culturelle. C'est donc dans un souci de préservation du patrimoine commun et de conservation durable de la biodiversité que l'Agence française pour la biodiversité doit encourager un partage des avantages découlant de l'utilisation des ressources génétiques qui soit juste et équitable et s'attaquer aux pratiques abusives sur son propre territoire et à l'étranger, en se dotant des moyens nécessaires.