Il faudra donc attendre encore quelques jours avant d'entendre M. Chartier féliciter la Présidence d'avoir réduit le volume de ses crédits et d'être revenue à plus de modestie.
Je suis surpris de sa proposition relative au Conseil constitutionnel. Celui-ci l'a rappelé dans une de ses décisions : les pouvoirs publics évaluent eux-mêmes la dotation dont ils ont besoin, que l'Assemblée ne peut réduire. S'il lui faut des crédits supplémentaires, il lui suffit de les demander.
Enfin, la volonté politique change bien des choses ! Sous la précédente législature, comme je m'étonnais du coût des déplacements du Président de la République, on me répondit que, pour qu'il prenne le train, il faudrait d'abord sécuriser tous les ponts, ce qui était impossible. Il a suffi d'un changement politique pour que le Président puisse voyager comme tous les Français.