Nous ne devons pas imaginer que les ministres mènent des négociations de gré à gré avec telle ou telle organisation patronale ou syndicale. Notre pays devrait enfin accéder à la maturité en matière de démocratie sociale et de partenariat avec les organisations patronales et syndicales. Il faut s'orienter vers un accord global et dépasser les intérêts antagonistes. De ce point de vue, l'exécutif a une responsabilité particulière. Il faut cesser de croire que c'est en laboratoire, notamment dans cette salle, que nous allons résoudre les problèmes des entreprises. Inspirons-nous des discussions permanentes qui existent en Allemagne entre partenaires sociaux et qui permettent de faire avancer les choses. Notre pays gagnerait à s'inspirer de ce modèle plutôt qu'à envoyer sans arrêt des injonctions. Il faut sortir de la vision manichéenne que nous avons trop souvent.