J'aurais souhaité que le rideau ne retombe pas ! Mais nous n'avons gardé que quelques pavillons, dont ceux de la France, de l'Espagne, de l'Italie, de l'Arabie Saoudite, les autres ont été détruits, du fait de la croissance considérable du prix du foncier, le prix du m2 étant passé de 5 000 yuans en 2003 à près de 70 ou 90 000 aujourd'hui ; la municipalité est satisfaite de pouvoir disposer de ces terrains. La question qui se pose est celle de l'utilisation à long terme : veut-on accorder la priorité à l'image ou gagner de l'argent ?
Quant aux atouts, chaque pays a les siens. Ceux de la France sont la joie de vivre, la culture, le bien-être ; les Chinois aiment la culture et prennent la France comme exemple. Elle possède en outre un patrimoine exceptionnel. Vous pouvez vendre le bien-être, le luxe. Si l'on choisit pour l'exposition un thème trop technique, la grande masse des visiteurs ne sera pas intéressée. Il faut concevoir une exposition populaire qui s'adresse à tout le monde, comme cela a été le cas en 1900. Le but du jeu est de partager, de faire visiter la France, l'autre but étant le profit diplomatique qu'en tirera le gouvernement de l'époque. Toute la presse mondiale en parlera. Milan et Dubaï ont également choisi des thèmes simples. A cet égard, il serait judicieux de faire une enquête d'opinion afin de cerner les priorités de la population.