Le présent projet de loi, couplé au projet de loi de finances rectificative, représente des volumes que chacun a pu constater et rappeler à plusieurs reprises. Aux allégements de cotisations et d’impôt des entreprises s’ajoutent des alourdissements d’impôt pour celles-ci. Je rappelle en effet que le projet de loi de finances rectificative propose la prolongation de la contribution exceptionnelle des grandes entreprises à hauteur de 2,5 milliards d’euros ! L’équilibre nous semble donc parfaitement respecté. Nous avons développé ce point lors de la discussion du projet de loi de finances rectificative. Si besoin est, nous recommencerons. J’ai relu mes propos sur l’article liminaire du projet de loi de finances rectificative. J’ai eu l’occasion de confirmer que le Gouvernement entendait agir tant sur la politique de l’offre que sur la politique de la demande, comme en attestent les chiffres figurant dans le PLFR et dans le PLFRSS.
Contrairement à ce qui a été dit, le gain de 42 euros par mois dû à l’exonération salariale sera nettement plus important pour les ménages modestes que l’effet du gel d’une prestation sociale dû à une inflation particulièrement basse. Il faut en outre mettre les reports de revalorisation en regard des mesures positives déjà décidées, que Marisol Touraine a eu l’occasion de détailler lors de ses interventions.
Madame Schmid : il n’appartient pas au Gouvernement de savoir qui préside tel ou tel groupe de travail parlementaire. Frédéric Lefebvre a proposé de mener un travail constructif réunissant les députés représentant les Français de l’étranger, des membres de la commission des finances et des collaborateurs du ministère, voire le ministre lui-même. Je suis ouvert à cette idée. À nous de trouver les formes d’une telle collaboration par-delà la question de la présidence ou de l’animation dudit groupe de travail.