J'ajoute qu'un groupe de travail portera sur la pauvreté des enfants, phénomène qui est en augmentation dans notre pays.
Je reviens sur la complexité de la gestion du RSA, évoquée par Mme Geoffroy. Il faudra clarifier les rôles respectifs des conseils généraux, qui restent décisionnaires, et des caisses d'allocations familiales, qui instruisent les dossiers. Nous le savons : un meilleur accompagnement des familles en difficulté, en particulier des femmes, est indispensable. Or les employés des caisses ne peuvent pas tout faire. Nous devons réfléchir à ce problème.
Le retour à l'emploi des femmes est rendu problématique en raison de leur difficulté à trouver un mode de garde. En effet, si elles occupent un temps partiel, elles ne trouvent pas forcément des accueils à temps partiel dans les structures de la petite enfance. Il nous faudra travailler sur cette question, au plus près des territoires, afin de faire évoluer certaines structures d'accueil.
Enfin, le financement de l'augmentation de l'allocation de rentrée scolaire a été rendu possible grâce à l'abaissement de l'avantage fiscal lié au quotient familial. Cette solidarité nationale est indispensable si l'on veut lutter contre la pauvreté, en particulier celle des familles.