…mais nous revenons avec des dispositifs plus pertinents parce qu’ils concernent les salariés les plus défavorisés. Voilà ce qui distingue la gauche de la droite. Ce sont bien 5,2 millions de personnes qui vont recevoir 500 euros de plus. C’est peut-être peu pour vous, mes chers collègues de l’opposition, mais pour eux, c’est beaucoup sur l’année parce que cela représente un réel plus en termes de pouvoir d’achat. Il en est de même pour 2,2 millions de fonctionnaires, que nous n’avons guère évoqués ce soir, pensant beaucoup à nous-mêmes, y compris M. Jacob qui s’est presque proposé comme médiateur au sein du groupe socialiste.
Mais on sait qu’il y a des débats dans toute majorité, dans un conseil municipal comme dans un Parlement. J’ai fait partie ici, en 1997, de la majorité dite plurielle, et il y avait des débats sur de nombreux sujets et, à un moment donné, une majorité se dégageait en son sein. Cela n’a pas empêché le Gouvernement de déterminer et de conduire la politique de la nation comme le prévoit la Constitution. Ce n’est pas ce soir que nous ferons une révolution constitutionnelle. En revanche, c’est ce soir que nous allons voter des avantages salariaux pour des Français qui les attendent, et c’est cela qui est important.