Intervention de Catherine Coutelle

Réunion du 6 novembre 2012 à 10h30
Commission élargie : solidarité, insertion et égalité des chances

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Coutelle, présidente de la délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes :

Cette mission transversale mériterait de nombreuses interrogations, notamment quant à la lutte contre la pauvreté des femmes, quant aux familles vulnérables et monoparentales et quant aux retraités.

C'est en tout cas avec plaisir que je participe à l'examen du programme 137 puisque c'est la première fois que nous nous trouvons face à une ministre répondant à nos questions.

Ce budget est en hausse de 15 %, même s'il n'est que de 23 millions d'euros. De même, vos capacités d'action augmentent, elles aussi. À cet égard, la délégation fera son premier rapport sur les moyens d'action des délégations au niveau local, lesquelles ont été bousculées par la révision générale des politiques publiques. Cela dit, j'ai un peu de mal à comprendre si, au niveau central, vos nouvelles responsabilités sont véritablement prises en compte par l'administration.

J'en viens à l'action 14 qui regroupe les actions de soutien et d'expérimentation en faveur de l'égalité entre les femmes et les hommes. À ce sujet, vous avez évoqué votre volonté de changer de méthode d'intervention en matière d'égalité professionnelle et de lutte contre les violences. Sur ce point, le site du ministère présente d'ailleurs deux études selon lesquelles, au cours des deux dernières années, près de 400 000 femmes ont été victimes de violences, une femme sur trois disant avoir été victime de violences de la part de proches ou de son conjoint. C'est pourquoi vous souhaitez, comme vous le soulignez depuis votre arrivée au ministère, que les lois soient effectivement appliquées. Vous avez également souligné plusieurs fois la nécessité de simplifier les procédures et d'améliorer la formation des professionnels de justice, de santé et d'éducation en matière non seulement de violence mais aussi d'égalité professionnelle. Comment comptez-vous mener cette formation de sensibilisation auprès des professionnels ?

Enfin, si vous avez souligné l'importance du numéro 3919, un autre ministère prévoit la création d'un numéro pour les victimes de discriminations : il conviendrait donc de ne pas multiplier l'offre de numéros mais au contraire d'en simplifier la lisibilité et l'usage.

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