Je constate, monsieur Rémi Delatte, que nous sommes d'accord sur tout. Que n'avez-vous davantage influencé le précédent gouvernement !
La prévention du vieillissement constitue bien un volet majeur de notre politique de l'âge et du projet de loi à venir. Car les personnes âgées n'ont plus droit à des sessions de rattrapage ni à une école de la deuxième chance.
Le financement de notre politique repose avant tout sur la justice sociale et la solidarité. Nous ne ferons pas appel aux assurances privées.
Je comprends le souci exprimé qu'on évite de peser sur la croissance. Mais tout effort demandé aux Français a une incidence sur leur pouvoir d'achat. Par ailleurs, l'avancée en âge débouche sur ce qu'on appelle la silver économie, celle que procure la consommation de biens et de services par les cheveux d'argent, et qui ainsi créé des emplois.
Mme Barbara Romagnan a souligné qu'on pouvait être à la fois femme, pauvre et vieille, trois traits qui, hélas, se confortent souvent les uns les autres.