Vous avez évoqué la déflation du nombre d'officiers. La même réflexion m'habite depuis plusieurs années : alors que nous réduisons progressivement le format des armées, nos écoles continuent de produire un nombre proportionnellement élevé d'officiers. Cela a plusieurs effets. Sur le moral des armées d'abord, avec une certaine désaffection des jeunes officiers qui voient leur carrière se terminer rapidement. Il me semble que lorsque l'on connaît le format des armées, il est facile de déterminer le nombre d'officiers nécessaires. Vous avez précisé qu'il fallait en déflater 1 000 ; vous arrivez à 850. Cela va poser problème.
En outre, la récente loi portant réforme des retraites a amené à augmenter l'âge de départ en retraite pour les officiers, ce qui a permis à un certain nombre d'entre eux d'être réintégrés dans le système du pécule. Quel a été le coût de cette réforme sur ce dispositif ?
Enfin, vous nous avez indiqué travailler à un horizon de cinq ans. Je crois savoir qu'en matière d'équipements il existe un plan prospectif à 30 ans. Or il me semble que lorsque l'on songe à équiper nos armées en matériels à un horizon de 30 ans, on doit pouvoir être en mesure de déterminer les effectifs susceptibles d'opérer ces matériels en conséquence… Existe-t-il un document prospectif analogue en matière de ressources humaines ?