Monsieur Nauche, vous soulignez à juste titre que lors de la précédente LPM les effectifs ont diminué sans réduction à due proportion de la masse salariale. J'irais plus loin : non seulement la masse salariale n'a pas été réduite à due proportion, mais elle s'est même quasiment stabilisée. Telle est la critique que nous ont adressée la Cour des comptes et Bercy. Lorsque j'ai pris mes fonctions il y a deux ans, j'ai demandé au général Alain Ferran, chef du service de la politique générale et du pilotage des ressources humaines, de conduire une analyse de la situation. Cette stabilisation de la masse salariale résultait-elle d'irresponsabilités dans notre gestion ? Nous avons constaté que la pente correspondant à la masse salariale limitée aux rémunérations et charges sociales (RCS) est la même que la pente correspondant aux effectifs, ce qui est logique. Dès lors, pourquoi la masse salariale globale est-elle restée stable alors que sa part RCS diminuait au même rythme que les effectifs ? Parce que nous étions dans une période économique différente avec, peut-être, une appréciation différente de la nécessité de « tenir » les budgets.