La révision générale des politiques publiques (RGPP) était clairement affichée comme étant une politique de diminution des effectifs, assortie toutefois d'un « retour catégoriel ». Celui-ci était de l'ordre de 100 millions d'euros par an, contre un peu plus de 30 millions d'euros aujourd'hui. Il y avait donc une différence de politique probablement dictée par un contexte économique différent. Dorénavant, il faut maîtriser les déficits. Mon prédécesseur n'avait pas pour objectif clair de « tenir » la masse salariale, il devait essentiellement « tenir » les effectifs. Outre les mesures catégorielles, des mesures générales ont été prises en cours de mandat, alors que nous vivons dorénavant une période de gel du point d'indice. Les seules mesures générales actuellement mises en oeuvre sont les mesures SMIC, et vous savez avec quelle difficulté celles-ci sont octroyées aux militaires. Dans ces conditions, il est évidemment plus facile de maîtriser la masse salariale, parfois au détriment de la justice sociale dès lors que les militaires du rang sont touchés…