Dans cet imbroglio du Moyen-Orient, les Occidentaux, les Etats-Unis en particulier, n'ont pas vu qu'ils ont besoin de s'appuyer sur les États stables. Sans défendre les dictateurs, on a joué avec le feu depuis des années, avec les déstabilisations de Saddam Hussein puis de Bachar el Assad. C'est aujourd'hui intenable et incontrôlable. L'Iran est le seul État stable de la région ; et même, n'en déplaise à certains, le plus démocratique, en tout cas le moins pire. Notre allié objectif est l'Iran. Comment le réintégrer dans le jeu diplomatique ? Reprendre le contrôle de la situation suppose d'avoir des appuis stables. Cela pose la question de la négociation sur le nucléaire iranien et de l'initiative que la France pourrait prendre pour inscrire l'Iran dans le processus.