Vous avez bien décrit le processus en cours et j'ai aussi trouvé très utile le rappel des évènements qui se sont déroulés depuis 2003.
Vous prônez, et c'est bien naturel, une réponse politique à cette crise, qui voit chacun essayer de se positionner au mieux sur le terrain. Mais cela ne risque-t-il pas de rester un voeu pieux ? On voit bien quels pourraient être les objectifs d'un processus politique, l'unité nationale, le dialogue, la réconciliation, le respect de la Constitution et celui des droits de chaque minorité. Que pourrait-on faire pour que la situation évolue dans ce sens ?
Au-delà du conflit régional, qui implique notamment l'Iran, la Turquie et la Syrie, il y a bien sûr une dimension internationale dans cette crise. Vous avez évoqué les Etats-Unis et la France, et non l'Union européenne. Quelle en est la raison ? L'Iran étant au coeur des débats, et peut-être aussi des solutions, pourrait-on réunir toutes les puissances intéressées autour d'une même table ?