Les rapporteurs ont mis l'accent sur la baisse, voire l'insuffisance des crédits. Je me suis intéressé, pour ma part, à l'évolution du budget consolidé de la culture et des médias au sens large : si l'on additionne les crédits budgétaires stricto sensu, les dépenses fiscales, les comptes spéciaux et les subventions aux opérateurs, cela représentait 6,056 milliards d'euros en 2004 et 8,836 milliards en 2012 – et près de 10 milliards si on ajoute le coût du régime des intermittents du spectacle –, soit une progression de 46 % en 8 ans. Notre pays peut-il, compte tenu de l'état de ses finances publiques, soutenir durablement de telle évolutions ?