Intervention de Aurélie Filippetti

Réunion du 5 novembre 2012 à 16h10
Commission élargie : culture

Aurélie Filippetti, ministre de la culture et de la communication :

En tout cas les dispositifs qui soutiennent le mécénat, tout comme ceux qui encouragent les dations et donations, sont maintenus. Si les crédits budgétaires diminuent, les mécanismes qui les complètent sont donc préservés.

Par ailleurs, les crédits d'acquisition des FRAC sont maintenus, et quatre nouveaux FRAC – accompagnés financièrement par l'État, pour une partie de leur fonctionnement et pour 30 % de leur budget d'investissement – seront inaugurés l'an prochain. C'est un soutien crucial : le Fonds national d'art contemporain et les FRAC possèdent aujourd'hui la plus grande collection d'art contemporain au monde. C'est un patrimoine inestimable ! Le Palais de Tokyo, inauguré cette année, a vu ses crédits passer de 5 à 6 millions : c'est moins que ce que souhaiterait sa direction, bien sûr, mais c'est là encore un effort de l'État en faveur de l'art contemporain.

Ceux qui peuvent disposer de recettes issues du mécénat, ou disposent de ressources propres, voient en revanche leurs crédits pour cette année diminuer légèrement.

Encore une fois, il fallait préserver les missions fondamentales du ministère de la culture, notamment l'implantation sur tous les territoires : les Français sont infiniment attachés à la culture, au patrimoine, à la création – le patrimoine de demain. Ils entretiennent aussi un lien particulier avec les archives : celles-ci feront l'objet d'une modification législative l'an prochain, afin d'en élargir l'accès.

Mais le ministère de la culture se devait aussi d'être responsable. Ce n'est pas le ministère du strass, des paillettes et de la poudre aux yeux : la culture, c'est aussi un pilier de la citoyenneté, c'est du lien social, de l'éducation, de la formation – sans oublier le développement économique.

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