Au-delà des initiatives personnelles, je préconise un rapprochement des ARS et de l'assurance maladie. Nous devons davantage nous parler et partager nos données, comme le référentiel national des transports. Les prescripteurs n'ont pas suffisamment accès aux données qu'ils transmettent à l'assurance maladie. Il faudrait répartir clairement les rôles de l'assurance maladie, des ARS et des préfets à l'égard du transport de patients. Sans une maîtrise globale de l'offre de transport, nous restons spectateur d'une partie des déplacements. Nos moyens sont insuffisants pour nous permettre d'agir efficacement sur les taxis et les ambulanciers. Je souhaite que nous recourions davantage aux capacités des systèmes d'information et à la géolocalisation, sans les imposer aux acteurs, mais en les présentant comme les éléments d'un référentiel qui s'imposera inéluctablement. De manière générale, nous préconisons une vision intégratrice de la problématique et de ses acteurs.