C’est ce qui s’est passé, et je le regrette. Le premier argument de M. Retailleau a consisté à dire que le Sénat ne pouvait pas examiner ce texte, parce qu’il prévoyait et programmait, à terme, la disparition des conseils départementaux. Or, a indiqué l’orateur, le département est un échelon qu’il faut absolument préserver, quoi qu’il arrive, car la suppression à terme des conseils départementaux créera les conditions d’une désertification des territoires. On a alors rappelé à M. Retailleau le titre que le Parisien Magazine avait mis en une en janvier dernier : « La proposition de Jean-François Copé pour les collectivités locales : la suppression du département ».