Le protocole de Kyoto, entré en vigueur en 2005, a pour objet de réduire les émissions de gaz à effet de serre des pays industrialisés et en développement. Sa première période d'application, entre 2008 et 2012, serait prolongée jusqu'en 2020 par l'amendement que nous examinons.
Cette prorogation est importante, puisqu'elle vise à assurer la transition jusqu'à l'adoption d'un nouvel accord global sur le climat à Paris, en 2015, entrant en vigueur en 2020.
La conférence de Varsovie de novembre 2013 n'a débouché que sur peu de résultats : les grands pays industrialisés peinent à s'engager, voire se retirent de tout dispositif contraignant ; les nations émergentes se refusent à accepter des règles qui compromettraient leur développement ; quant aux pays pauvres, ils attendent des pays industrialisés le respect de leurs engagements pour les aider à assumer les conséquences négatives du réchauffement.
Le chemin à parcourir est donc encore long, même s'il va de soi que l'amendement au protocole de Kyoto doit être ratifié.