Intervention de Guillaume Chevrollier

Réunion du 2 juillet 2014 à 9h00
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Chevrollier :

Ce projet de loi vient confirmer notre volonté de remplir nos objectifs chiffrés de limitation des émissions de gaz à effet de serre pour la deuxième période d'engagement au titre du protocole de Kyoto, entre 2013 et 2020.

La démarche ne peut qu'être soutenue et il faut se féliciter de l'engagement et de la détermination de l'Union européenne en matière de changement climatique. Le cinquième rapport du GIEC insiste en effet, une nouvelle fois, auprès de l'ensemble de la population mondiale sur une nécessaire révolution économique pour limiter le réchauffement en cours : nos habitudes en matière de transport, d'habitat, d'énergie ou de consommation doivent évoluer.

Mais si l'Union européenne est déterminée, d'autres pays grands émetteurs ne partagent pas cette volonté – on pense notamment à la Chine et aux États-Unis, qui totalisent ensemble 40 % des émissions totales de gaz à effet de serre.

L'impact sur notre planète et sur nos enfants dépend des décisions qui doivent être prises : il faut espérer qu'un accord sur le climat sera trouvé à Paris en décembre 2015. D'ici là, il appartient aux responsables politiques d'agir pour convaincre les citoyens et de s'impliquer davantage sur ce sujet majeur : certains pays sont de grands émetteurs, mais n'en subissent que peu les conséquences ; un continent comme l'Afrique, peu émetteur, subit quant à lui massivement de telles conséquences, avec des impacts géopolitiques parfois considérables.

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