Intervention de Michel Destot

Réunion du 25 juin 2014 à 9h00
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Destot :

M. Mandil a mentionné l'instabilité des réseaux comme étant peut-être une faille du dispositif européen supérieure au problème de sécurité énergétique. S'agit-il d'un problème technique d'interconnexion des réseaux ou d'un problème tarifaire et de coûts de régulation entre les différents pays ?

Mme Maisonneuve a parlé de « vision commune » en matière d'énergie. Faut-il comprendre que, compte-tenu d'importantes divergences de conception entre l'Allemagne et la France, il vaudrait mieux établir un arrangement avec le Royaume-Uni pour en faire le nouveau moteur des objectifs énergétiques au niveau du marché européen?

Près de 70% des émissions de CO2 relèvent des territoires, tout particulièrement de l'urbain, en lien avec les problèmes de déplacement, de l'habitat et de la concentration de l'industrie et des services dans les grandes métropoles. Au niveau européen, et sachant que cette proposition avait échoué lors de la Conférence de Copenhague, ne faudrait-il pas imaginer une meilleure articulation entre l'Europe, ses pays et ses territoires décentralisés ? Dans le cas contraire, je crains que les objectifs européens de l'énergie soient inatteignables.

En ce qui concerne la France, quels secteurs mettriez-vous en tête quant à notre capacité à améliorer notre balance commerciale dans le domaine de l'énergie ? Le nucléaire ou bien d'autres secteurs de l'énergie dans lesquels la France serait éventuellement plus performante ?

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