En tant que rapporteur de la commission d'enquête de 2011, j'avoue que j'éprouve une certaine frustration. Nous nous étions à l'époque mis d'accord sur une solution qui avait fait l'unanimité. Contexte préélectoral aidant, ce travail n'a trouvé aucune traduction dans les faits alors que, comme Marc Goua vient de le dire, une négociation produit par produit aurait permis de limiter la toxicité des prêts concernés, tout le monde étant prêt à accepter un taux de 4 à 5 %. Peut-être pourrions-nous constituer un groupe de travail afin de trouver une solution, fondée sur des bases plus saines, qui tiendrait compte des conclusions de la commission d'enquête ? Si le fait que les contentieux ne sont pas définitivement tranchés nous ménage encore une possibilité de négociation, le temps nous est compté.