J'ai été, tout comme Philip Cordery, choquée de la façon dont le service public a traité les débats entre les têtes de liste, tout comme l'accès très important et le temps de parole excessif qu'ont accordé certaines chaînes d'information en continu, BFMTV en l'occurrence, au Front national. Votre conseil l'a regretté tout comme il a pointé le faible temps de parole accordé à deux partis républicains, le Parti socialiste et l' UMP sur cette chaîne. Même si intellectuellement, on peut concevoir le principe d'équité, il faut s'interroger sur la façon dont se sont concrètement déroulées les deux dernières élections de ce point de vue. Aussi, voudrais je vous interroger sur la réalité de vos moyens , au-delà de la constatation que le Front national a eu 43 % d'audience sur BFMTV et du regret que le service public ne se soit pas assez investi sur les élections européennes ? Quel niveau de contraintes pouvez-vous imposer aux grands opérateurs et quelles mesures préconisez-vous afin que l'on ne retrouve pas dans la même situation lors des prochaines élections ?
Enfin, j'ai noté votre légère pointe contre les circonscriptions électorales. Il appartient au service public de faire en sorte que les circonscriptions soient couvertes. Les grandes régions peuvent être le lieu de l'innovation et de l'efficacité audiovisuelle.