Lors de la dernière COSAC, la volonté d'être davantage associé, d'être mieux informé en amont a également été exprimée par les parlementaires nationaux et européens.
En outre, il convient de souligner que la présidence italienne a exprimé la volonté d'examiner la règle des 3 % au cours du semestre prochain. Ce sujet a également été évoqué lors de la réunion des chefs d'État et de gouvernement sociaux-démocrates qui s'est tenue le week-end dernier à l'initiative du président de la République. Il faut considérer le cas des investissements d'avenir, mais également les dépenses d'éducation et de défense.
Par ailleurs, j'ai écrit au président et à la rapporteure générale de la commission des Finances pour leur faire part de notre volonté de travailler de concert sur ces sujets. La rapporteure générale s'est montrée plutôt attentive, le président ne m'a pas encore répondu.
Enfin, je souhaiterais proposer deux amendements à la proposition de conclusions. Tout d'abord, au point 1, je souhaiterais compléter la dernière phrase pour insister sur la nécessité d'une plus grande solidarité entre les États membres. Ensuite, au point 6, je voudrais que les investissements durables soient mentionnés parmi les dépenses d'avenir devant être exclues du calcul des déficits publics.