Un rapport récent du sénateur Courteau, au nom de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques, soulève également la question du financement de la science en amont pour préparer l'action aéronautique des années 2030-2040. Celle-ci se prépare aujourd'hui : si la France est encore un acteur majeur mondial dans les différents domaines aéronautiques et spatiaux, c'est bien grâce au travail conduit en amont depuis nombre d'années. Il évoque aussi le financement de l'ONERA. L'ONERA est détenteur d'un capital assez unique, un parc de souffleries très performant dont chacun nous dit qu'il est indispensable à l'Europe. Or, nous avons beaucoup de mal à obtenir des aides pour son entretien.