Elle l'est beaucoup moins aujourd'hui. La mesure des demandes a été prise. Les lourdeurs les plus considérables venaient surtout de l'ANR ; lors de la passation des conventions avec l'ANR, il nous a été demandé de remplir des demandes de renseignements tellement vastes que nous n'en comprenions ni les tenants ni les aboutissants. L'administration du CNRS s'est mobilisée pour aider les porteurs à faire face à la multiplicité, à la précision et la complexité des demandes. Il était par exemple demandé aux porteurs de projets de LABEX d'indiquer le nombre de chercheurs qu'ils prévoyaient d'employer sur une durée de 10 ans. La situation s'est bien améliorée aujourd'hui. Globalement, les équipes de chercheurs relevant du CNRS n'ont pas à se plaindre de l'ANR.
Le sujet, ce n'est pas la gouvernance. C'est la paperasserie extrêmement complexe qui a été mise en place en vue de la signature des conventions.