En dehors du sujet des perturbateurs endocriniens, il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent. On sort donc les grands classiques : on tape sur les agriculteurs, minorité docile, afin de faire patienter la clientèle écologiste. L’astuce est aussi vieille que le ministère de l’écologie. Ce qui est merveilleux, c’est que ça marche toujours.
Au final, cela donne ce spectacle extraordinaire : le même jour, dans deux commissions différentes, l’une travaillant sur le texte que nous examinons aujourd’hui, l’autre examinant le projet de loi relatif à la biodiversité, des parlementaires d’une même majorité, encouragés par deux ministres du même gouvernement, votent des dispositions législatives pas nécessairement concordantes sur des sujets similaires.