Malgré notre bonne volonté et notre esprit constructif, mon intervention gardera la même tonalité. Votre loi ne répond pas aux attentes de nos agriculteurs et, par conséquent, aux intérêts de notre pays dans ce domaine.
Dans ce secteur comme dans d’autres, la France recule, principalement en ce qui concerne la production animale.
Les agriculteurs, monsieur le ministre, ne veulent pas de votre loi. J’en ai encore eu la confirmation ce week-end, lors de la fête de l’agriculture et de l’ostréiculture de Landévant, dans le Morbihan. J’ai échangé avec des dizaines d’agriculteurs, car je les connais bien. Pas un seul n’a réclamé une loi.