Il est vrai que sous d’autres législatures, des lois verbeuses ont été votées, mais il n’est peut-être pas nécessaire de reproduire des turpitudes passées… L’objet de la loi n’est pas d’écrire que l’eau bout à 100 degrés. Or ce que vous avez écrit tient au mieux de l’exposé des motifs. Vous allez, une fois encore, inscrire dans la loi des dispositions qui n’ont rien de normatif et qui sont, pardonnez-moi de le dire, extrêmement verbeuses.
Je voudrais également rappeler que la langue de la République est le français. Or on trouve dans votre texte des mots comme « écosystémique » ou « biocontrôle » qui, pour moi qui ne suis spécialiste ni d’agronomie, ni de technique agricole, sont parfaitement incompréhensibles – je vous le dis comme citoyen et comme député.