Mon amendement vise à informer le consommateur librement, et non de marquer au fer rouge quelque culte que ce soit. À ce sujet, il existe outre-Atlantique d’éminents docteurs de la loi, en quelque sorte, qui considèrent que les interdits alimentaires ne font plus partie du culte : il y a des débats sur ce sujet, en particulier dans la communauté juive.
Vous savez bien, mes chers collègues, que les communautés musulmane et juive se caractérisent par des évolutions démographiques opposées mais symétriques ; il en est de même pour les questions de production. Vous savez également qu’il existe des enjeux d’exportation vers des pays qui veulent consommer de la viande halal, c’est-à-dire de la viande licite, et non des aliments haram, c’est-à-dire interdits.
Ma proposition ne concerne que l’étiquetage. Comme nous sommes laïques, nous n’interviendrons pas directement dans les cultes, que nous ne différencions pas : nous indiquerons simplement sur l’emballage si l’animal a été étourdi ou non avant d’être saigné.
Comme mon excellent collègue Lamblin l’expliquerait mieux que moi – j’avais l’habitude de soigner d’autres mammifères
Le 09/07/2014 à 11:01, laïc a dit :
"Comme nous sommes laïques, nous n’interviendrons pas directement dans les cultes" Si les cultes agissent de façon contradictoire avec les lois de la république, il est normal que l'Etat intervienne. Aucune loi religieuse ne peut se substituer à l'autorité de l'Etat dans un Etat laïc.
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