Chacun, à un moment ou à un autre, peut faire part de son expérience !
Il se trouve que je connais par coeur, au moins depuis cette période-là, les plumes qui ont écrit l’amendement que vous défendez tous. Permettez-moi de vous rappeler que le Fonds forestier national existait encore qui, notamment, finançait en partie la régénération des forêts.
La gauche alors au pouvoir l’a supprimé en supprimant la taxe payée par les scieurs et la deuxième transformation qui le finançait. La filière, alors, a retrouvé un peu d’air.
Aujourd’hui, les financements dédiés à la régénération de la forêt sont devenus extrêmement rares. Il faut donc que nous puissions veiller à cette régénération, naturelle ou non, dans un certain nombre de massifs – pas forcément en montagne, où il est très difficile d’aller chercher des arbres et du bois et où, faute de collecte, la sylviculture est peu pratiquée.