Intervention de Catherine Lemorton

Réunion du 7 novembre 2012 à 9h30
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Lemorton, présidente :

Toute la difficulté est de trouver des experts indépendants. C'est un problème que connaît bien l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) pour l'évaluation des médicaments. Ce problème est particulièrement aigu dans notre pays, où on avait laissé dériver le système pendant des décennies.

M. Leguay a indiqué que les études de la firme Monsanto et du professeur Séralini n'avaient pas le même objectif : l'industriel était attaché à démontrer qu'il n'y avait pas de toxicité, tandis que le professeur aurait, lui, souhaité apporter la preuve d'une telle toxicité. Pourriez-vous développer ce point ?

Nous sommes interpellés par le refus de la firme d'être auditionnée. Pourquoi ce refus, à votre avis ? Les laboratoires pharmaceutiques, eux, acceptent au moins d'être entendus lorsqu'on le leur demande !

Protocoles de recherche et protocoles des études réglementaires semblent s'opposer, comme si ces derniers condamnaient à une absence de transparence. Pourriez-vous nous en dire davantage ? Vers quoi faudrait-il s'orienter afin que l'on puisse avoir vraiment confiance dans des protocoles fiables ?

Le compte rendu de l'audition de M. Séralini a-t-il été publié sur le site de l'ANSES ? Peut-on l'y consulter librement ?

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