Intervention de Stéphane le Foll

Séance en hémicycle du 7 juillet 2014 à 21h30
Agriculture alimentation et forêt — Article 4

Stéphane le Foll, ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement :

C’est bien le problème de l’Afrique du Sud, que j’ai évoqué, avec des structures de 5 000 à 15 000 vaches. Le capital est tellement important qu’il faut beaucoup d’argent pour pouvoir investir. Notre choix est à l’inverse. Nous essayons de favoriser des agriculteurs chefs d’exploitation, avec le souci de la pérennité et de la transmission. Si nous développons les GAEC, c’est justement parce que ces structures peuvent avoir, collectivement, deux cents ou trois cents vaches, mais avec cinq ou six agriculteurs, comme c’est le cas dans l’Ouest. C’est ce qui permettra la pérennisation de l’activité agricole. Quant à la question environnementale et à celle du bien-être, elles sont réglées par les objectifs que nous fixons aujourd’hui : méthanisation, azote, bien-être animal partout réaffirmé.

Le débat est donc là. Un investisseur, cela peut être très bien à un moment t, mais à t+1, s’il se retire, que reste-t-il de l’agriculture ? Plus rien, alors que nous avons au contraire besoin de pérenniser l’activité agricole. C’est pourquoi notre choix est d’avoir des agriculteurs, des éleveurs, des paysans, qu’on les appelle comme on veut ; c’est ce qui fera la pérennité de l’agriculture.

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