On peut aussi parler de la taxe foncière sur les propriétés bâties. Nous avons des statistiques en provenance de l'Union Nationale de la Propriété Immobilière selon lesquelles elle a augmenté de 21 % en cinq ans. Les experts s'accordent qui plus est à dire que la révision des valeurs locatives va conduire à une augmentation de 24 % d'ici 2018. Tous ces éléments s'ajoutent les uns aux autres. Soit on augmente les taux, soit on élargit les assiettes. Cela conduit, alors que les chiffres d'affaires n'ont pas progressé car les politiques tarifaires, contraintes par le pouvoir d'achat et par une meilleure connaissance de l'offre par les clients, sont extrêmement tendues, à une diminution du résultat avant impôt et donc, in fine, à de moindres rentrées fiscales en termes d'impôt sur les sociétés.