Il manque aujourd'hui 15 000 à 20 000 chambres. Les tour operators japonais, par exemple, nous disent qu'ils doivent chercher d'autres destinations. Il faut travailler dès maintenant à combler ce déficit, en rénovant de petites unités dans Paris, mais aussi en construisant des hôtels aux standards internationaux, mais de charme, au-delà du périphérique.
Quant à l'accueil, ce doit être une priorité absolue. Il n'y a pas d'autre solution que le travail de fond sur le service et l'hospitalité de tous. Les greeters doivent être à la mode ; il faut faire pression sur tous les professionnels, avec des plans qualité. Cela aussi, il faut s'y atteler dès maintenant. La perspective d'une Exposition universelle apporte à cette tâche une légitimité supplémentaire, mais c'est de toute façon une urgence. Nos clients, que nous écoutons beaucoup grâce à notre vaste réseau social, nous le disent : la France est un pays de contrastes, où l'on trouve le meilleur mais aussi le pire.
Faut-il un projet multi site ? Bien sûr. La France est devenue toute petite ! De toute façon, nous ne pourrons pas faire autrement que de parier sur la déconcentration si nous voulons respecter les règles minimales du développement durable.